Une Conférence internationale de la Paix s’est tenue, du 26 au 28 septembre 2017, au siège de l’UNESCO à Paris. Elle était organisée par l’Organisation mondiale des Bouddhistes (World Fellowship of Buddhists) et la délégation permanente du Royaume de Thaïlande auprès de l’UNESCO, sous l’égide du Vénérable Maître Chin Kung, Président de Pure Land Learning College Association et des Amis de Master Chin Kung à l’UNESCO. Elle avait pour thème : "Créer une société durable de la paix : un héritage du Roi Bhumibol Adulyadej".
L'Organisation mondiale bouddhiste a, entre autres objectifs, de "travailler au bonheur, à l’harmonie et à la paix sur Terre, et collaborer avec d’autres organisations travaillant aux mêmes fins".
Invitée à cette conférence, la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche de la Paix a été représentée par son Secrétaire général, le professeur Jean-Noël Loucou.
Trois jours durant, des participants venus des cinq continents ont débattu des voies et moyens de créer une société durable de la paix. Des communications, des panels, des échanges d’expériences ont porté sur l’éducation inter-religieuse, l’inter religion et la résolution des conflits, la nature, l’être et la foi, la contribution de la culture traditionnelle pour l’être humain.
La première journée a été marquée, dans la matinée, par la cérémonie d’ouverture qui a permis de rendre hommage au défunt Roi de Thaïlande. Tour à tour se sont exprimés le président du Conseil exécutif de l’UNESCO, l’ambassadrice du Salvador, présidente du groupe G 77 + la Chine, la présidente du Groupe Asie-Pacifique, la directrice générale de l’UNESCO, madame Irina Bokova, le Vénérable Maître Chin Kung, les représentants de l’Organisation mondiale bouddhiste de Chine, d’Australie, de la Corée du Sud, de Malaisie, du Népal, des Etats-Unis, de Thaïlande.
L’après-midi a été consacré au débat sur l’héritage du Roi Bhumibol Adulyadej, avec les interventions des professeurs Steve Young de l’université de Harvard, Titus Lebert de l’université de Vienne et du vénérable Phra Anil Sakya.
La deuxième journée a permis d’écouter une communication du professeur Yuli Liu sur "les principes directeurs de la Chine antique". Puis a suivi une table ronde avec les ambassadeurs de l’UNESCO sur l’éducation inter-religieuse. Le Secrétaire général de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la Recherche a fait une communication sur "le projet d’Ecole Panafricaine de la Paix et le dialogue inter-religieux dans le processus de réconciliation nationale en Côte d’Ivoire". Les débats de l‘après-midi ont porté sur l’inter religion et la résolution des conflits, sur les religions (Christianisme, Bouddhisme, Islam) et l’environnement.
La troisième et dernière journée de la conférence a commencé par une cérémonie internationale du souvenir ancestral. Puis a été débattue l’expérience de l’Organisation mondiale des Bouddhistes, avec des études de cas, notamment le Pure Land Collège de Toowoomba en Australie. L’après-midi, une discussion a porté sur le renforcement de l’éducation religieuse et de l’harmonie sociale vers une meilleure compréhension et acceptation.
Un exposé, avec projection d’un documentaire, a permis une présentation de l’expérience sur la cristallisation de l’eau qui montre comment la pensée agit sur l’environnement. La cérémonie de clôture de la conférence a été marquée par les allocutions du représentant de l’UNESCO, du président de l’Organisation mondiale des bouddhistes et du Vénérable Maitre Chin Kung.
En marge des travaux de la conférence, le Secrétaire général de la Fondation a eu un entretien avec le Vénérable Maître Chin Kung, et des séances de travail avec la déléguée permanente de la Côte d’Ivoire à l’UNESCO, l’ambassadrice Denise Houphouët-Boigny, le directeur du Département Afrique de l’UNESCO, M. Firmin Matoko, avec le Chef de la section développement des médias et société, Mme Mirta Lourenço et le professeur autrichien Titus Lebert.
L’UNESCO a réitéré son soutien pour le projet d’Ecole Panafricaine de la Paix, et pour l’organisation de la Journée mondiale de la radio 2018 au siège de la Fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro.