3ème Congrès Mondial sur la Transdisciplinarité (Virtuel)

Présentation

La transdisciplinarité a déjà une longue histoire. Le mot lui-même a été inventé par Jean Piaget en 1970, mais le sens n’a été clarifié qu’en 1985, lorsque Basarab Nicolescu a élaboré les piliers de la transdisciplinarité en 1985. Le Centre International de Recherches et Études Transdisciplinaires (CIRET) a été fonde en 1987 à Paris.

Le Premier Congrès Mondial de Transdisciplinarité a eu lieu en 1994 dans le Couvent d’Arrábida, au Portugal, du 2 au 7 novembre. Les participants au Congrès ont adopté la Charte de Transdisciplinarité, signée déjà par des centaines de chercheurs transdisciplinaires du monde entier. En 2005, le Deuxième Congrès Mondial de Transdisciplinarité a eu lieu à Vitoria / Vila Velha, au Brésil. Il y a eu lieu de nombreux autres congrès et événements nationales et internationales importantes dans différents pays. Le dernier est le Congrès International ATLAS 2018 “Being Transdisciplinary”, qui a été organisé par l’Université Babes-Bolyai de Cluj-Napoca, en Roumanie.
 
De nombreuses applications ont été faites dans le monde entier, dans les domaines de l’éducation, de la santé, des arts, du développement durable et du dialogue entre science et religion. On trouve dans de nombreuses universités des programmes de doctorat en transdisciplinarité. Actuellement, on peut dire que le mouvement international de transdisciplinarité est arrivé à maturité et que de nouvelles voies de recherche ont été ouvertes. 

L´objectif de ce Congrès consiste en réunir le plus grand nombre de participants de plusieurs institutions nationales et internationales, afin d’étudier les derniers développements théoriques et pratiques de la transdisciplinarité et de proposer de nouveaux modèles théoriques, expériences et actions pour faire face aux défis extraordinaires du 21ème siècle: éducation planétaire, transhumanisme, intelligence artificielle, technologies destructives, santé, pauvreté, destruction de la diversité biologique, changement climatique, guerres, violence et autres problèmes sans fin qui affligent les êtres humains et tous les êtres vivants sur notre planète.

 

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La campagne 2019 pour la promotion de la santé maternelle, néonatale et infantile lancée

Le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr. Eugène Aka AOUÉLÉ, a présidé la cérémonie de lancement de l’édition 2019 de la campagne nationale pour la promotion de la santé maternelle, néonatale et infantile, le 5 avril 2019 au siège de la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à Yamoussoukro. Cette cérémonie a été organisée par le Programme National de la Santé et de l’Enfant en présence des représentants des organisations partenaires comme l’OMS, l’UNICEF et l’UNFPA.

Dr. Aouélé a indiqué que de nombreux obstacles entravent l’élan vers la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en Côte d’Ivoire dont la prédominance des causes médicales qui représente 80% des obstacles tels que les hémorragies et les dystocies. Selon lui, les ruptures fréquentes des produits sanguins et des médicaments essentiels et la dégradation de la qualité des services dans les maternités attribuée majoritairement au personnel de santé figurent bien parmi les obstacles qui entravent la réduction du taux de mortalité chez la mère et de l’enfant. Le premier responsable de la santé en Côte d’Ivoire a précisé que 52 % des établissements de référence n’offrent pas la transfusion sanguine et la césarienne n’est pas pratiquée dans 34 établissements de référence. Pour lui, cette campagne est donc une action de son ministère de marquer sa volonté en faveur des échanges de proximité pour rapprocher les acteurs et permettre une meilleure répartition des ressources pour contribuer efficacement à infléchir la mortalité maternelle, néonatale et infantile en Côte d’Ivoire.

Pour finir, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique a remis une feuille route aux préfets de région pour la bonne conduite de la campagne partout en Côte d’Ivoire.